Nous descendons du nord (Auckland) vers le sud de l’île du nord pour effectuer la traversée sur l’île du sud pour Noël. Sur le chemin, nous nous arrêtons visiter les grottes de Waitomo. La particularité de ses grottes est de pouvoir y observer des vers luisants, brillant de mille feux, formant une constellation lumineuse dans l’obscurité de la grotte. Un incroyable spectacle qui ne peut malheureusement pas se prendre en photographie.
TONGARIRO !
Nous marquons un nouveau stop, pour s’attaquer au Tongariro Alpine Crossing. Cette randonnée est un incontournable de la Nouvelle-Zélande. Elle est aussi considérée comme étant l’une des 10 plus belles randonnées au monde classées au patrimoine de l’UNESCO. Seulement, il faut être un peu préparé pour la parcourir. Le trek s’étend sur une vingtaine de kilomètres avec 800 mètres de dénivelé.
Des aventurières dotées d’un bon sens de l’organisation
(ou plus communément les aventurières du dimanche)
Pour commencer, il faut être équipée d’une bonne paire de chaussures, bien observer la météo au préalable, penser à prendre à manger et surtout à l’eau durant ce long périple de 6 à 8 heures. Sur le papier, tout était parfait. Seul bémol, nous devions remplir nos bouteilles d’eau dans le camping. Celui-ci étant gratuit, nous n’avons rien à notre disposition à part un terrain pour planter notre tente. Après quelques hésitations, nous avons finalement rempli nos bouteilles d’eau dans la rivière. Ce qui nous a permis d’avoir de l’eau durant notre périple. Sommes-nous tombées malades, plus tard à cause de l’eau de la rivière ou l’eau est-elle bien potable ? Le mystère restera entier.
Afin de prendre des forces pour ce qui nous attendait le lendemain, le repas du soir que nous avions prévu : pâtes. En conservant notre parfaite organisation, nous n’avions pas anticipé qu’il n’y avait pas de cuisine, donc pas de quoi cuisiner. Nous avons dû quémander un réchaud à un pauvre homme. Gênées d’utiliser toute sa consommation, nous n’avions pas laissé chauffer l’eau des pâtes assez longtemps. Ce soir-là, notre repas a été une bouillie de pâtes et un peu de sel.
Il faut savoir que la randonnée commence d’un point A jusqu’à un point B, ne bouclant pas la boucle. Donc nous avons besoin de stationner notre voiture au point B et réserver un bus coutant 30$ par personne pour commencer la randonnée au point A. La veille, l’on s’est dit qu’en arrivant sur place on trouverait bien une voiture pour faire l’échange et nous amener au commencement du parcours afin d’éviter de payer le fameux « shuttle ». Que nenni ! Notre merveilleux plan a été rapidement remis en question. Une fois sur place, impossible de savoir si nous étions au départ ou à l’arrivée. On a dû demander aux personnes autour de nous où l’on était. Je me suis même essayé à faire du stop, en vain. On abandonne donc notre plan foireux, renonçons à nos économies et appelons pour réserver un bus. Seulement, nous sommes loin d’être les seules à effectuer le trek et tout était déjà complet. À ce moment, on n’était pas prête à renoncer, on verra après comment on retournera à la voiture. Par chance, l’un de ses bus s’arrête près de nous et nous demande si l’on veut monter. Tellement heureuses de pouvoir effectuer la fameuse randonnée, nous avons répondu en cœur YES et courues pour monter dans le bus qui nous amène au point de départ. Aujourd’hui, avec du recul, je peux le dire, on était complètement naïves et inconscientes d’avoir pensé une seule seconde vouloir faire le retour à pied.
D’incroyables paysages volcanique
La chance a continué de nous poursuivre après le bus, la météo était au rendez-vous. 6h du matin, la nuit a été très froide, on commence le trek emmitouflé dans notre écharpe, pour finalement très rapidement finir en t-shirt. Il faut savoir qu’en Nouvelle-Zélande rien n’est jamais gagné. Le temps peut changer très rapidement. On peut avoir toutes les saisons dans la même journée. Mais, la chance n’a pas souri de la même manière pour toutes les trois. Alexia a eu dû tester tous les toilettes de la randonnée.
Sommet du Red Crater (1886 m)
Ses paysages naturels et volcaniques sont à couper le souffle. À chaque arrêt, c’est le coup de foudre et le ciel bleu-azur rend d’autant plus le décor magique. Après avoir gravi le Red Crater, les lacs émeraude surgissent. C’est une énorme claque dans la gueule, tant frénétique qu’appréciable.
Photo toujours aussi superbes
Ça fait rêver
Wawww les images sont superbes ! Et l’article est marrant 🙂
Gros bisous Alineee