L’évolution des premières semaines
Cela fait maintenant 3 semaines que je suis à Auckland (j’ai l’impression que ça fait tellement plus que je suis partie). Je vais toujours aussi bien et mon niveau d’anglais ne se porte pas si mal.
Je ne suis pas encore bilingue, mais j’arrive toujours à avoir ce dont j’ai besoin. Je parviens même à discuter de sujets plus intéressants que « la météo de la journée » (la sécurité en France, les traditions dans chacun des pays respectifs… ). Il m’arrive encore souvent de dire des mots qui expriment mon idée, sans faire une phrase, bien construite. Je donne mon idée et c’est à mon interlocuteur de jouer au Scrabble pour reconstituer ma phrase et ajouter des mots, au besoin. Tantôt, le jeu fonctionne, tantôt, un peu moins…
Et sans aucun doute, je ne peux renier ma patrie, même en parlant anglais tous les jours. J’ouvre simplement la bouche et mon accent français me trahit. Parfois, cela joue aussi sur la compréhension et je me retrouve parfois dans d’étranges situations « Je suis véritablement nue » au lieu d’avoir voulu dire « je suis véritablement exténuée » (en anglais Naked vs. Knackered).
Après 2 semaines à n’avoir pas parlé le français à l’école, j’ai craqué… J’ai rencontré une belle bande de Français. Et quand on se fait aborder dans la rue, pour nous dire que l’on parle la langue la plus sexy du monde. À quoi ça sert de s’ennuyer à parler l’anglais ?! Certainement, pour beaucoup de raisons…
Avant de partir, je m’étais convaincue : « … mais non, je ne parlerais pas avec des Français, je les éviterais ». Mais ça fait tellement du bien de pouvoir parler sans réfléchir aux mots et s’exprimer simplement.
City center
Sinon, je vous emmène dans l’hyper centre d’Auckland, au cœur du quartier des affaires.