Avant de repartir sur les routes à la découverte de l’île du Sud, revenons sur les deux semaines précédentes.

Après avoir récupéré Gigi, nous marquons un stop à Queenstown pour faire la fête le temps du weekend. Puis nous plantons la tente, pour deux semaines, dans un camping familial. Un vrai coup de cœur pour le camping avec une petite piscine. Nous dormons pour la modique somme de 8€ par personne et par nuit. Il est situé près d’une petite ville nommée Roxburgh, où il n’y a absolument rien à visiter. Alors que faisons-nous là ? Nous sommes venues cueillir des myrtilles. Après 3 mois sans travailler, il est temps de mettre quelques dollars de côté.

Blueberry Picking

Contrat signé, nous pouvons travailler jusqu’à 10 heures sans jours de repos. Mais nous sommes prêtes. On pense à la rémunération à la fin de la semaine. Et ça motive! Le système néo-zélandais est différent du français. Le salaire n’est pas versé à la fin du mois, mais chaque semaine (cela peut être toutes les deux semaines en fonction des entreprises). Tout comme la location de l’appartement doit elle aussi être réglée toutes les semaines.

Finalement, nous mettrons moins d’argents dans nos porte-monnaie. Mais nous ne finirons pas les quinze jours sur les genoux, ou avec un dos en moins. Nous avons été dépendantes de la météo. Le fruit ne peut être ramassé lorsqu’il y a de fortes chaleurs ou par jours de pluie. Malheureusement, l’organisation chez les kiwis (on appelle ainsi les habitants de Nouvelle-Zélande) n’est pas des meilleures et nous a joué quelques tours. En effet, il nous est arrivé plusieurs fois de ne PAS recevoir le précieux SMS, nous indiquant que nous ne commençons pas à l’heure convenue, mais 1 heure plus tard à cause de l’humidité. C’est donc un véritable bonheur d’arriver à 7h et devoir attendre 45 minutes avant de pouvoir commencer à travailler et donc d’être payé. Qu’on se le dise : les quelques minutes de sommeil que l’on peut grappiller le matin sont affreusement importantes. Alors lorsqu’il s’agit d’une heure supplémentaire, je vous laisse imaginer notre joie matinale.

Vaincre sa phobie des araignées

(ou plus tôt, comment ne pas passer inaperçue)

Pour mieux comprendre, la cueillette de la myrtille est très simple. Elle se présente sous forme de grappe et il faut récolter uniquement les violettes, pas les roses. Même en étant novice jusque-là, c’est à la portée de tous. Malheureusement pour moi, un problème est rapidement apparu. Pour ceux qui me connaissent, ma phobie des araignées est toujours existante. Le myrtillier n’est pas épargné par la présence des arachnides. Pour ramasser ce fruit si fragile, il est interdit de porter des gants, ce qui ne me facilite pas le travail. Pourtant lorsqu’on a besoin d’argent, il faut dépasser sa phobie.

Toutefois, il est difficile de se contenir, surtout lorsque l’une d’elles tombe entre mes mains. Ce qui m’a valu une explosion de rires auprès des autres ramasseurs de fruits. Mon cri étant si fort que l’on pouvait m’entendre à l’opposé du champ… Ce « léger » problème ne m’a pas permis de faire partie du top 5. La première étant une Asiatique qui ramassait jusqu’à 500kg la semaine de myrtilles. Pendant que moi, je ne ramassais à peine 100kg par semaine. Allez, je vous dis tout : j’étais 69e sur 75. Heureusement que je n’étais pas payée à la rentabilité.


©Alexia&Elisa

En conclusion, ramasser des myrtilles n’est pas ce qu’il y a de plus stimulant. C’est simplement le bon plan pour trouver un travail rapidement, une durée courte et surtout travailler ensemble.

TRAVAIL TERMINÉ, PÉCULE EN POCHE, LE VAGABONDAGE REPREND !

Nous avons établi un itinéraire. Pendant 1 mois et demi, nous allons arpenter les routes de la Nouvelle-Zélande, en marquant des arrêts réguliers, sans nous arrêter plus de 2 jours dans un même endroit. Nous avons fait le plein de nouilles instantanées, nous sommes prêtes ! Que l’aventure continue !

En direction du célèbre Mont Cook !

(Comment ça ?! Vous n’en avez jamais entendu parler ?! Je vous rassure moi non plus ! Mais ça, c’était avant d’arriver en Nouvelle-Zélande…)

Avant d’y parvenir, nous marquons l’arrêt dans un free camp (camping gratuit), toujours dans l’optique de faire quelques économies. Nous dînons face à la rivière en observant le coucher du soleil. Nous savourons notre soupe de nouilles chinoises instantanée, cuite à partir l’eau provenant du cours d’eau. Le tout accompagné d’une bière néo-zélandaise maintenue au frais par la fraicheur de la rivière. Ce soir, c’est le luxe !

Nous testons, notre première nuit dans la voiture, afin de gagner d’inestimables minutes le lendemain matin en nous évitant de ranger la tente.
Le concept : allonger les sièges avant, raisonnablement sans trop abaisser les sièges pour laisser respirer la troisième personne allongée sur les sièges arrière. Cette première nuit n’a pas été des plus confortable. Mais nous sommes jeunes et nous avons toute la vie devant nous pour récupérer.
À ce moment-là, nous ne le savions pas encore, mais aujourd’hui je peux le dire. C’était notre première nuit à dormir dans Gigi, mais loin d’être la dernière !

Il est 8 heures, nous prenons la route sous un magnifique ciel bleu. Pour atteindre le Mont Cook, il est impossible de ne pas passer devant le lac Pukaki. Celui-ci est jonché au pied des montagnes, dont le magnifique Mont Cook en arrière-plan, culminant à 3 724m. Je suis sans voix (oui parfois ça m’arrive) ! Voici ma première réaction lorsque nous découvrons ce sublime paysage. C’est tout simplement un rêve éveillé. La couleur bleue turquoise du lac provient des minéraux en suspension issus des glaciers en amont dans la vallée du Mount Cook.

L’ascension du Mont Cook se fait pendant plusieurs jours et elle est considérée comme la plus dangereuse de Nouvelle-Zélande. Nous nous contenterons donc de faire de jolies courtes promenades autour de Mont Cook pour l’apercevoir sous tous les angles. Avant de repartir le lendemain en direction du lac Tekapo.

Assez parlé, je vous laisse avec les photos. A très vite !










2 Replies to “Que l’aventure continue !

  1. Toujours d’aussi beaux paysages, dommage que tu n’ais pas fait l’assention du mont Cook
    Pour le sommeil, on te reconnaît bien.

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