Cet article est un peu différent des précédents.

Cette année j’ai tout plaqué pour vivre mon rêve : Voyager ! Voyager c’est rencontrer de formidables personnes, découvrir de nouvelles cultures, façons de vivre, explorer de nouveaux paysages et de nouvelles aventures. Mais dans l’article suivant, je vous dévoile que parfois c’est dur émotionnellement.

Aujourd’hui, le temps n’est pas au rendez-vous, la motivation n’est pas là. Sans en avoir conscience, je commence la pire journée du voyage alors que la veille nous étions euphoriques de voir des pingouins (l’articles est ici). En voyageant, on peut passer d’un sentiment intense de joie à son opposé en l’espace de quelques heures. Finalement un peu comme la météo néo-zélandaise.

Nous débutons par la découverte Oamaru qui d’un premier abord paraît être une ville néo-zélandaise quelconque et sans attrait. Mais nous sommes agréablement surprises, c’est une ville mystérieuse qui a conservé son charme d’autrefois.


Dunedin, la désillusion

Nous reprenons la route pour arriver à Dunedin en fin d’après-midi. Par manque d’organisation, nous avons manqué un incontournable à visiter dans la région (Moeraki boulders). Il est trop tard pour y retourner. Inévitablement, nous devons apprendre de nos erreurs pour la suite de l’aventure.

Dunedin est la deuxième plus grande ville de l’île du Sud (après Christchurch), mais c’est surtout une ville universitaire. Génial ! Nous allons enfin pouvoir faire la fête et nous sociabiliser. Mais «bonne nouvelle», nous sommes en vacances scolaires et la ville est peu animée tout comme notre auberge de jeunesse. Pour des questions d’économies, nous avons choisi l’auberge la moins chère en ligne. Sur les photos, cela ne paraît pas être un palace, mais correspond très bien à nos critères pour les quelques jours que nous faisons ici. En définitive, nous arrivons dans une auberge hantée et elle fait partie d’un circuit sur les fantômes. Et pour cause, c’est un ancien hôpital psychiatrique où le salon commun est en réalité une ancienne morgue. L’atmosphère au sein de l’auberge est pesante, mais impossible de changer de lieu puisque le solde est déjà payé pour les 3 prochaines nuits.


Parce qu’une mauvaise nouvelle en entraine une autre, le coup de fil de mes parents vient bouleverser la suite de l’aventure en Nouvelle-Zélande et changer la vision de mon voyage. Ils viennent de m’apprendre le décès d’un être cher, mon parrain. C’est alors que tout s’écroule pour moi, je ne veux plus poursuivre mon voyage. Pourtant je n’ai pas le choix, il n’aurait pas voulu que j’arrête mon aventure. Et malgré la possible présence de fantômes, cette nuit-là, j’ai fini par m’endormir d’épuisement. C’est le début d’une période difficile.

Je vous partage mon aventure quotidienne à travers les réseaux sociaux. Mon voyage peut paraître être un rêve éveillé. Ce qui n’est pas faux, mais même avec la meilleure des volontés du monde, à certains moments c’est difficile. Parfois, les galères font que le moral n’est pas au rendez-vous. Le manque des proches peut également intervenir. Être bien entourée physiquement ou psychologiquement même à 19 000km, m’a été d’un soutien inestimable pour continuer à avancer. Aujourd’hui avec le recul, j’ai réussi à poursuivre mon aventure et je n’en ressors que plus forte et grandie. J’ai appris à poursuivre mon voyage différemment, maintenant nous voyageons ensemble.

Pour terminer le récit à Dunedin, en arrivant nous devons encore déposer Gigi au garage pour des problèmes d’amortisseurs. Finalement le garagiste nous annonce qu’il y a aussi des problèmes avec le liquide de refroidissement. L’addition est salée, mais Gigi est réparée. Nous pouvons reprendre la route et quitter cette ville tant « appréciée » et partir vers de nouveaux horizons.

Oamaru

Cette ville à l’ambiance étrange est influencée entre style fantasy et science-fiction.

Dunedin


35% de dénivelé : cette rue est la plus pentue au monde


St Clair Beach est située à quelques minutes du centre-ville.

Tunnel Beach

Située au sud de Dunedin, la marche le long du sublime littoral aboutie sur une spectaculaire plage bordée par la roche.

À mon Parrain

3 Replies to “Le voyage c’est aussi des périodes de doute

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