Fin d’une étape, début de l’aventure

Aujourd’hui, je pars vers de nouveaux horizons. Je quitte ma merveilleuse famille d’accueil. Pour partir à l’aventure avec mon acolyte de l’école Alexia et Élisa notre travelmate. C’est donc le moment de faire un premier bilan.

Deux mois, que je suis arrivée sur la terre néo-zélandaise ! Certains me diront « déjà ?! Le temps passe trop vite, tu ne voudrais pas rester là-bas plus longtemps ? Comme ça, tu nous fous la paix» (sourire) et d’autres me diront « … j’ai l’impression que tu es partie, il y a déjà tellement de temps». Ou peut-être tout simplement les deux. Je suis moi-même divisée. J’ai le sentiment d’être arrivée hier et de ne pas avoir encore assez profité. Et d’un autre côté, celui d’avoir fait tellement de choses en l’espace de deux mois.

Rien n’est impossible

On ne naît malheureusement pas tous égaux. Je n’aurai jamais parié un sou, sur ma capacité à apprendre les langues. Pour rappel, j’ai eu 3, en anglais et 4 en allemand au bac (la notation est sur 5, bien évidemment). Cela ne veut rien dire, mais c’est pour remettre les choses dans son contexte.
Et pourtant, aujourd’hui, je suis capable de parler anglais. Beaucoup d’entres vous parlent certainement mieux que moi, mais qu’importe le principal c’est de parvenir à exprimer ses idées et échanger avec autrui. Puis, pour ma graduation, il est demandé de faire un « discours » (c’est un bien grand mot). Une étape pas des plus simple, mais je l’ai fait !

Puis cette semaine, j’ai réalisé ce que je pensais impossible. La semaine dernière, je me suis lancée dans la recherche d’emploi avec mon nouveau CV, fraîchement rédigé (en anglais, of course). C’était pour moi une chose que je pensais infaisable. Après avoir déposé pas plus de 4 CV dans des cafés/restos. J’ai passé mon premier entretien en anglais. J’ai réussi à comprendre mon interlocuteur, lui exprimer mes idées et eu un retour très positif. Pour moi, cela a marqué une réelle évolution depuis mon arrivée. Et le fait que ses retours favorables viennent d’un professionnel, c’est d’autant plus valorisant. Alors il y a bien une chose que ce séjour m’aura apprise, c’est que vraiment rien n’est impossible. ne nouvelle étape que j’ai surmontée.

Merveilleuses rencontres

Kaplan m’aura permis aussi de rencontrer de belles personnes venant de tout le globe. Cette mixité m’a appris à connaître différentes cultures, différentes manières de vivre. Les Thaïlandais sont les plus souriants, les Japonais les plus polis, les sud américains (brésiliens, colombien) les plus chaleureux et finalement, les Saoudiens sont beaucoup plus ouverts que l’on pourrait le penser. Par ailleurs, Anna, notre prof d’Anglais, nous a décrit les Français comme étant ceux qui mettent l’ambiance !

Et la suite … ?

Mes plans ont changé une bonne dizaine de fois cette semaine. Je n’ai donc accepté aucune proposition de travail, pour commencer plus tôt que prévu notre road trip. Première étape, nous partirons en direction l’île de Wahaike à 40 minutes d’Auckland, connue autant pour ses plages que pour son vin. Retour pour trois jours à Auckland, avant que nous repartions en direction de l’île du sud où nous retrouverons quelques personnes de Kaplan pour célébrer Noël et Nouvel An de façon insolite, où nous oublierons les talons et paillettes pour enfiler short et tongs au bord de la plage.

Je n’oublie pas

…L’actualité française qui depuis ses derniers jours ne parle que l’immortel Johnny, à qui nous aussi avons rendu un dernier hommage. Nous avons demandé de passer sa musique dans le bar mercredi soir (la nuit de sa mort) et nous avons bien évidemment chanté. À savoir qu’ici il est complètement méconnu en Nouvelle-Zélande et probablement à l’international.

Photos prises dans le quartier où j’ai vécu durant deux mois à d’Auckland, Hillsborough.