La nouvelle année à Kiwiland

Milford Sound, fjord de Nouvelle Zélande

(ou le début des emmerdes)

Départ à 6 heures, nous avons 386 kilomètres et 5h30 de route pour arriver à destination. Nous arrivons 45 minutes avant d’embarquer sur le bateau réservé la vieille tardivement (oui, nous progressons en terme d’organisation). Le temps d’avaler un sandwich, avant de partir à la découverte de ce célèbre lieu. La chance nous sourit, la météo est au rendez-vous. Le Milford Sound est un des lieux les plus pluvieux de la nouvelle Zélande. Une croisière au cœur de magnifiques falaises rocheuses. Dans ce lieu, propice aux animaux marins, nous avons eu le privilège de croiser le chemin des phoques.

Le chemin du retour nous laissera un souvenir impérissable. Au détour d’un virage, Gigi a fait des siennes. Alexia a eu la sensation de perdre le contrôle de la direction. Le voyant rouge de la batterie s’allume. On ne comprend pas comment nous ne pouvons plus avoir de batterie alors que nous conduisons depuis 2 heures. S’en est suivi, le voyant du moteur, liquide de refroidissement … C’est le début des ennuis.

Comment rentrer au camping ?
Nous sommes à plus de 3 heures de route! Dans notre malheur, une part de chance est là, nous avons du réseau!
Cela a permis d’appeler une dépanneuse et nos amis étudiants de Kaplan, également en vacances dans la ville, à côté du lieu de panne (Te Anau). Ils ont pu héberger 3 personnes et les déposer le lendemain dans Queenstown. Ce fut la solution parfaite. Nous rentrons finalement à 1 heure du matin, sans Gigi et exténués de cette interminable journée.
Le problème « voiture » ne s’est pas arrêté là. La panne a eu lieu le 29 décembre et il faut attendre le 3 janvier pour que le garage ouvre. Ici, ils n’ont pas un jour de férié pour la nouvelle année, mais 2 jours. Le 2 janvier est également férié. Le 31, nous sommes allées louer une voiture afin de passer le Nouvel An à Queenstown, comme prévu initialement.

Sur la route entre Wanaka et Queenstown

Nouvel An à Queenstown

Nous arrivons dans l’après-midi pour découvrir la ville. En début de soirée, nous transformons les voitures en salle de bain. Nous enfilons notre « tenue de soirée », un coup de rouge à lèvres dans le miroir du pare-soleil et la soirée peut débuter. En plus d’être le réveillon, c’est notre dernière soirée à 8.

Cocktails, diner au restaurant, concert à ciel ouvert et feu d’artifice, voilà le programme pour célébrer le changement d’année. Trois, deux, un … BONNE ANNÉE ! Nous sommes les premiers au monde à passer en 2018. C’est donc une année d’écart (ou plus exactement 12 heures d’avance) avec la France, que nous continuerons les festivités une bonne partie de la nuit, à danser sans limites.

En fin de soirée, les voitures se transforment cette fois en chambre, personne ne prend le risque de conduire après une soirée bien arrosée. Enveloppés dans nos duvets, nous nous endormons donc sur l’un des parkings de la ville. Au petit matin, nous sommes réveillés avec un petit mot sur le pare-brise, mentionnant :
« Afin de commencer comme il se doit l’année 2018, nous vous offrons une amende de 200$. Bisous et Bonne Année ! ». Blague à part, pas de mots sur le pare-brise, mais uniquement le ticket de l’amende. Ils ne rigolent pas avec le « camping sauvage », même à Nouvel An. Je vous avoue, j’ai bien pensé à revêtir ma cape de l’injustice et me rendre à la préfecture de police. – « Vaut-il mieux rentrer chez soi ivre que de dormir dans un parking de la ville ? » Mais nous avons préféré payer l’amende et poursuivre notre voyage.

Finalement, après avoir attendu 6 jours dans l’incertitude, et changé nos plans mille et une fois. Nous avons récupérer notre Gigi. Le problème était la courroie d’accessoire. Un simple bout de caoutchouc qui est relié à tout le système mécanique.

Les fêtes de fins d’années finies, mais surexcitées de pouvoir reprendre la route. Toute fois, avant de s’en aller découvrir le reste de l’île du Sud. Il faudra penser à travailler.

Si vous vous posez la question : que fais-tu encore Aline ? Je fais la scène mythique du Titanic. Mais seule!

(ciel bleu vs. ciel couvert)