Une nouvelle journée débute et elle est synonyme de nouvelles destination. Notre nouveau rituel matinal, démonter notre maison et nous arrêter savourer un petit déjeuner complet.
Parenthèse Petit-déjeuner
La définition du petit déjeuner en Nouvelle-Zélande et celui français est différente. Il n’y a qu’en France où l’on peut savourer une véritable baguette ou un bon morceau de pain et du beurre quotidiennement. Ici, mis à part du pain de mie industriel que nous retrouvons dans tous les commerces, il est très difficile de déguster du pain tel que nous le connaissons chez notre boulanger en bas de chez nous. Il est très difficile de trouver une boulangerie/pâtisserie. C’est ainsi que l’on s’aperçoit que la France regorge de trésors culinaires.
Il y a peu de choses qui me motivent à revenir en France, mais la bonne bouffe me manque ! Si vous me cherchez à mon retour je serai dans une boulangerie en train de dévaliser l’étalage de viennoiseries. Je rêve d’un pain au chocolat (pas une chocolatine, un pain au chocolat), d’un bon morceau de fromage ou encore de charcuterie ! Je pourrai en manger à m’en faire péter la sous-ventrière (non, ce n’est pas une Alinade, ce terme existe).
Retour sur la route vers le lac Tekapo, nous marquons plusieurs stops, dont un dans un champ de lavande. À cet instant, nous avons l’impression d’être revenues en France, en Provence.
(Je n’ai pas grandi ! Aline fait toujours mumuse dans son champ de lavande)
La Beauté du Lac Tekapo
Puis nous arrivons aux abords du lac Tekapo. Tout comme le lac Pukaki, il a la particularité quand le soleil est présent, d’être de bleu turquoise. Tente à nouveau plantée, maillot de bain enfilé, on descend la colline pour s’installer au bord de la plage face au lac. Nous finissons notre journée en admirant les étoiles et sa voie lactée, le tout accompagné de notre plat national : les NODDLES (ou plus spécifiquement le repas de la « romano Life »). À défaut de « bien » manger, le spectacle est juste magnifique.
Le lendemain nous gravissons le mont John pour finalement découvrir un impressionnant panorama. Nous dégusterons un smoothie tout en nous émerveillant devant la vue du lac Tekapo. Après une descente plus facile que la montée, nous poursuivons notre chemin dans la région de l’Otago.
après l’effort, le réconfort
Oamaru, à la recherche des Pingouins
Cette ville ne faisait pas partie de notre plan initial. Mais c’était avant d’entendre que l’on pourrait y observer des pingouins. La période idéale pour les observer, c’est de 16h jusqu’au coucher du soleil, mais il n’y a pas de certitude. Malgré un temps couvert et le vent, nous arrivons vers 19h, il y a quelques personnes de présentes, mais pas de pingouins. Ce qui nous laisse 2heures avant le coucher du soleil, pour une fois nous avons été prévoyante. Nous patientons accompagnées d’une bière. Les otaries font rapidement leur apparition, la pluie également mais pas de pingouins. La plupart des personnes sont parties. Mais après une heure d’attente, un pingouin fait son entrée depuis sa cachette derrière les arbres, puis un deuxième apparaît. Un moment magique malgré la météo.
Le soleil s’est couché et nous sommes heureuses, nous avons réussi à observer des pingouins dans leur état naturel. Maintenant, les choses se compliquent un peu. Il est déjà 21 heures, mais nous n’avons ni mangé ni de toit pour la nuit. Nous optons pour le camping sauvage. Mais cette fois, nous prenons nos précautions afin d’éviter l’amende amère de 200$. Après 15 minutes à s’enfoncer dans la campagne, nous arrivons au bord de mer. Voiture stationnée, accalmie, nous en profitons pour nous faire cuire au gas cooker (cuisinière à gaz de camping)… roulement de tambour… des nouilles instantanées ! (héhé difficile à trouver n’est-ce pas ?!). Le vent étant bien présent, nous essayons de nous protéger du vent avec la voiture. Gigi sera notre lit pour la deuxième fois. Est-ce que nous ne deviendrons pas petit à petit des aventurières ?
Route parcourue
Retour en image sur le lac Tekapo
Coucou mon Aline,
Tu fais des progrès dans écriture de tes mini histoires….
Maintenant, tu t’entraines à imiter le kangourou
Gros bisous
Bonjour Aline,
Quelle aventure! J’ai hâte de te revoir pour t’écouter me raconter tes périples de vive voix! Bisous